Les critères généraux de gestion durable

La définition, la plus couramment admise en matière de gestion durable de forêts, est celle retenue lors la Conférence d’Helsinki :

“La gestion et l’utilisation des forêts et des terrains boisés, doivent s’effectuer d’une manière et à une intensité telle que ces espaces maintiennent leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour le futur, les fonctions écologiques, économiques et sociales, pertinentes au niveau local, national et mondial et qu’elles ne causent pas de préjudices à d’autres écosystèmes“.

Code rural – Partie réglementaire

Répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des futures générations à utiliser les forêts de manière aussi productive, écologique et fonctionnelle qu’aujourd’hui. Promouvoir des pratiques encore plus responsables pour les forêts gérées, tant au plan économique qu’environnemental. Améliorer à long terme la santé et la productivité des forêts en les protégeant contre les incendies, les parasites, et les maladies. Préserver les forêts qui ont une importance biologique, géologique ou historique particulière, afin de protéger leurs qualités spécifiques. Améliorer en permanence la gestion forestière et contrôler les progrès réalisés pour qu’elle soit toujours orientée ainsi. Ces critères s’inspirent de ceux énoncés en matière de responsabilité et de gestion environnementale par diverses conférences internationales récentes.

MAIS …

L’écologie doit faire preuve d’un peu plus de rationalité. Celle-ci passe par l’éducation du Public. En effet, une grande partie des gens ne se gênent pas pour faire en catimini ou à la faveur de la nuit des dépôts sauvages d’immondices et de déchets en tout genre en forêt.

Combien de carcasses de voitures, d’appareils ménagers, sans parler des papiers gras et plastiques en tout genre, trouve-t-on dans les forêts françaises, surtout celles situées aux abords des grandes villes ?

Comment faire comprendre à tout un chacun que l’on ne réalise pas non plus une vidange de moteur en ouvrant le bouchon du carter de son véhicule dans une forêt ?

Cette notion d’éducation à entreprendre envers le Public est sûrement plus importante et plus urgente que la mise en place, forcée de nouvelles contraintes, notamment en termes de classements administratifs, qui se superposent les uns aux autres et dont l’accumulation répétée peut mettre à mal durablement la gestion durable qu’elles veulent pourtant prôner.

La fiscalité forestière. Il faut aussi réfléchir, au moins en France, à une autre forme de fiscalité forestière que celle qui aujourd’hui impose beaucoup trop de contraintes en termes de prélèvements arbitraires au propriétaire, privé ou public, et aux exploitants forestiers en termes de charges financières ou sociales de toutes natures.

Mais, dans ces deux cas-là, c’est une autre histoire…

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